Requiem...
Mon amour, Mon aimé,
L’étrangeté d’un deuil
Pour un cœur au cercueil
Des instants embaumés,
D’un Thanatopracteur
Aux ongles acérés
Qui viendrait maquiller
Et effacer l’odeur,
Du cadavre livide
Des défunts sentiments
Coulants comme le sang
De l’organe putride,
En décomposition
Car coupé de la vie
Baignant dans l’infini
D’un ciel sans horizon,
N’est que point de repère
Des points de suspension
D'une lévitation
Aveugle, dans l’éther,
Car l’adieu de nouveau
Quand la vie espérait ;
N’est que mornes regrets
Et lanscinants sanglots...
Xannadu